Tête
Une matinée mal réveillée. Une fine bruine coule du ciel. Le temps aux couleurs de mes tourments. Le cerveau embué de trop penser. Le corps fatigué à force de veiller. Obsession de la passion. Sans concession.
Une matinée mal réveillée. Une fine bruine coule du ciel. Le temps aux couleurs de mes tourments. Le cerveau embué de trop penser. Le corps fatigué à force de veiller. Obsession de la passion. Sans concession.
Un soir. Belleville et sa diversité. Des néons illuminés, des visages bigarrés. Une popularité rarement égalée. Sans danger. Des éclats de toute part. Un vrai bazar. Multitude de sons et d’odeur. Peu de douceur mais tant de bonheur.
Un après-midi ensoleillé, à la terrasse d’un café. Quai de Seine. Moment de solitude, moment de plénitude. Paris à l’heure de la province dans la douceur de son air. Une petite fille, si petite. Elle est assise au bord de l’eau. Elle fait des bulles.
Une rue en travaux. Image de la cité en ruine qui n’en finit pas de se reconstruire. Des barrières criardes, rouges, vertes et jaunes. Agressions permanentes. Milieu déchu. Semblant de vie dans le bruit des moteurs et des cris.
Entre Saint Denis et la place de Clichy, une série de feu qui n’en finissent pas de rougir. La paranoïa des conducteurs aux abois. Transfert d’impuissance toujours de bon alois.
Après la tombée du soir. Une fin de journée. Je suis un peu pressée. J’ai du mal à passer. En pleine période du Ramadan, surcroît de vie dans les rues de Ménilmontant.