Fragments d’un toi érotique
Quand ta main a frôlé la mienne, la première fois, tout mon corps l’a entendue. Un frisson intérieur m’a parcourue, a contracté mon cœur et mon sexe. Ils savaient déjà l’envie de t’avoir en moi. Et quand tu es venu en moi, la première fois, c’était doux, simple, évident. Une première fois comme si c’était la millième, une millième fois comme si c’était la première.
Les baisers avec toi, c’est comme faire l’amour. Ta langue dans ma bouche, la mienne dans la tienne. Elles se cherchent, jouent, s’amusent, se savourent. Elles font l’amour. Le baiser avec toi n’est jamais un préliminaire, il est, lui-même, à part entière.
Dés que tu me touches, je mouille.
J’aime ta peau, ton odeur, tout toi. Toi le soir, toi le matin. Je suis une obsédée. Je ne pense qu’à ça. T’embrasser, te lécher, te caresser, du bout du bout des orteils au sommet de ton crâne, ne laisser aucune parcelle, te caresser encore, te lécher encore, t’embrasser encore. Et recommencer.
Quand tu me pénètres, au-delà de la sensation, une émotion.
Tes mains sur moi me dessinent, m’apprennent, me connaissent. Chaque caresse est une invitation. Une invitation au plaisir. Tu frôles mes seins, je voudrais que tu t’arrêtes. Tu passes. Tu joues. Excitante frustration. Tu reviens. Mes tétons se dressent, à l’affût. Tu les touchent doucement. Ils réclament. Tu les entends, les pince légèrement, les lèchent ardemment, ta bouche sur mon sein droit, ta main sur mon sein gauche. Mon ventre se serre. Ma chatte s’ouvre. Je gémis.
Doucement, tu descends, ta langue le long de mon ventre, en haut de mes cuisses, tes mains me caressent, tu ne viens pas tout de suite. Je te supplie intérieurement. Je veux que tu me lèches. Et tu viens. Ta langue sur mon clitoris, dans ma chatte. Tu me respires, tu me goûtes. Tu me sais. Ta langue douce et tendre m’excite, tu me lèches. Concentrée, je l’écoute. Tu prends mes lèvres entre tes lèvres. Mon clitoris se dresse, jaloux, je me cambre, tu reviens. Tu me lèches, tu me lapes. Tu me sais. Je vais jouir. Tu retardes le moment. Je retarde le moment. Tendresse infinie dans un érotisme torride. Je transpire. Je me cambre. Je m’offre. Je te cherche. Ta langue à nouveau. Là. Des vagues de plaisir m’envahissent, pulsions de vie, de mon sexe, elles remontent dans mon ventre, mes hanches, ma poitrine, ma nuque, mon cerveau. Je ne sais plus rien. Plus rien que toi et ta langue. Tes doigts pénètrent ma chatte humide, je n’attendais que ça. Je jouis déjà.
Si j’étais un homme, je dirais que tu me fais bander.
Ta queue en moi. Moi pleine de toi, je suis entière. Ta queue a été faite pour moi. Pour ma chatte, pour ma bouche, pour mon cul. Elle trouve sa place tranquillement, droite et fière. J’ai souvent pensé à elle en rêve, avant de la rencontrer. Quand je l’ai trouvée, quand elle m’a trouvée, j’ai su que c’était elle. Ta queue. Ta bite. Ton pénis. Ton sexe. Ta queue. Ta queue. Ta queue. Ma queue. Je la suce, je la caresse, je la dorlote, je la pompe, je la tendresse, je la m’excite, je la prend en moi, je la serre, je la devine, je l’espère, je la lèche, je la savoure, je la sens, je la connais, je l’aime. Je l’aime. Je l’aime.
J’ai envie que tu jouisses en moi.
Tu es en moi. Tu bouges à peine. Une onde de douceur, onde de plaisir. Un endroit à l’intérieur de moi s’épanouit, s’ouvre. Tu ne me lâches pas, tu bouges doucement. Ton regard dans le mien c’est aussi ça faire l’amour avec toi, un regard, porte ouverte sur l’âme, le sexe en est la clé. Tu bouges doucement. Je ne suis plus que ce doux mouvement de ton sexe dans mon ventre. Chaleur. Je sens le plaisir, l’orgasme venir. Tu bouges doucement. Tu ne me lâches pas. Du sexe, du regard. Je jouis. Sans bruit, sans cris, sans violence. Une jouissance diffuse, profonde. Et tu ne me lâches pas. Tu bouges doucement, encore. Et je jouis, encore. Et encore.
Je me caresse en pensant à toi et j’aime ça.
Je te suce, j’adore te sucer. Ta bite dans ma bouche, je la sens grossir, se tendre encore plus. Ça m’émeut. Ça me titille. Ça m’excite. Pression de ma bouche sur ton gland, ma langue va et vient sur ton membre et je te caresse, les couilles, les cuisses, le ventre et même entre les fesses. J’aime changer de rythme, et de manière. Ça me plait de t’avoir dans ma bouche très loin et parfois juste t’effleurer du bout des lèvres. Une fellation ça s’appelle. Moi je pense que c’est une jubilation. Te sucer est un plaisir. Mon plaisir. Pour ton plaisir. Je t’entends gémir, ça m’excite encore plus. Viens si tu veux. Jouis dans ma bouche. J’aime sentir ce moment où la sève monte, ce moment où ta queue est la plus grosse. Et te recevoir. Mais si tu ne veux pas jouir alors ne jouis pas. Juste avant, je me retire et je souris. Déjà tu es sur moi.
Faire l’amour avec toi c’est comme une danse, une harmonie, nos corps savent sans que nous n’ayons rien à leur dire, ils se pénètrent, s’entrecroisent, se touchent, se cherchent, se trouvent, peaux, sexes, bouches et mains mêlés dans une compréhension intime de l’autre, du désir de l’autre, et du sien. Reconnaissance. Évidence. Jouissance. Fais moi l’amour.
J’aime que ta queue me pénètre juste après que tu m’aies fait jouir avec ta langue.
Tu viens derrière moi, tu me lèches le cul, je te laisse faire, attentive, tu es doux et tendre, cet endroit intime s’ouvre doucement, j’ai envie que tu viennes, que tu me prennes, que tu m’encules, ton sexe entre mes fesses. Tu viens, tendrement, je te sens. Déjà, le désir, tout de suite le plaisir. Ta queue me pénètre facilement, elle explore ce domaine encore inconnu, nous bougeons à peine, attentifs. Je suis là. Je te sens. Tu es là, tu me sens. Et tu vas et tu viens, accélération, le plaisir monte, ta queue se tend, mon cul se dilate, s’écarte, mes fesses s’ouvrent pour mieux te recevoir. Viens plus loin, viens en moi. Tu me prends par derrière et tu te colles contre moi. Ta main me prend le visage. Ta queue dans mon cul, tu m’embrasses à pleine bouche. Ton baiser me berce, ta queue me dresse. Tendresse.
Je suis sur toi et je te sens au plus profond, tes mains me caressent et diffusent dans tout mon corps le plaisir de mon sexe. Je me sens ouverte et entière. Offerte et abandonnée. Et tu me bascules, déjà tu es sur moi, je te bascule et tu es contre moi, à coté de moi, nos sexes ne se quittent pas. Ils s’aiment ces deux là.
